Alors que l’humanité est confrontée à l'un des défis les plus importants de son histoire, Catherine MacGregor livre six messages importants.
- L'Europe était à l'avant-garde de la transition énergétique avec des initiatives telles que le Green Deal et le paquet Fit for 55. Elle ne doit pas perdre son avance.
- La loi Inflation Reduction Act (IRA) aux États-Unis constitue un « véritable signal d'alarme ». Elle a non seulement déclenché une vague massive d'investissements publics dans des domaines d’avenir comme les énergies renouvelables et le stockage en batterie, mais ses mécanismes de soutien sont aussi « beaucoup plus simples que ceux de l'UE ». Le système européen est si complexe qu'il peut s'écouler jusqu'à 18 mois entre le dépôt d’un dossier et son approbation. Nous devons nous inspirer des Etats-Unis.
- Le marché européen est en pleine croissance. Selon le scénario de transition énergétique d'ENGIE, la capacité éolienne et solaire doit être multipliée par 3,5 d'ici à 2035 et par 6 d'ici à 2050.
- Le gaz sera également essentiel pour atteindre nos ambitions. C’est pourquoi ENGIE défend l'alliance de l'électron et de la molécule. Notre Groupe s'engage à investir 22 à 25 milliards d'euros dans le monde entre 2023 et 2025, avec des objectifs précis, dont 80 GW de capacité renouvelable et 10 TWh de biométhane par an d'ici à 2030.
- Si elle veut être un leader de la transition énergétique, l'Europe doit améliorer ses incitations, simplifier les démarches pour les subventions et faire des choix industriels clairs.
- Pour résumer, nous avons besoin d’une vision et d’une ambition claires, à savoir une transition écologique abordable et socialement acceptable. A la clé, un gisement de croissance et de création d'emplois.
