Cette sortie du charbon à Tocopilla a impliqué le départ de 90 employés qui ont été accompagnés dans le cadre d’un plan de transition juste. En janvier 2019, la direction de l’usine a créé un groupe de travail sur la transition énergétique pour promouvoir l’employabilité et la mobilité interne des salariés concernés. Un tiers d’entre eux ont été formés à de nouveaux métiers : au total, 14 000 heures de formation dispensées en 267 sessions. Les cours touchaient notamment au pilotage de stations d’épuration, à l’assemblage et la maintenance de panneaux photovoltaïques, à la maintenance d’éoliennes et à la création d’entreprise. Le deuxième tiers des salariés a pris sa retraite anticipée et le troisième a participé à un plan de départ.
ENGIE a également travaillé avec les communautés locales. Le Groupe a mis en place un groupe de travail avec les salariés du port et les pêcheurs de la zone pour recueillir leurs besoins. Cela a permis de promouvoir le développement d’une pêche artisanale et durable. Enfin, chaque année, le Groupe distribue des subventions à des associations humanitaires et des micro-entrepreneurs de Tocopilla.
Sur le plan environnemental, plus de 14 849 tonnes de matériaux ont été recyclées. Il s’agissait du premier démantèlement de ce type au Chili. Le Groupe a respecté les normes de sécurité les plus strictes et n’a déploré aucun accident. Une partie des matériaux a été transférée à d’autres unités tandis que les bobines, les piliers et les échelles métalliques ont été donnés à des associations locales de pêcheurs et de marins.
À Mejillones, le deuxième complexe thermique d’ENGIE au Chili, deux unités à charbon (334 MW au total) seront démantelées d’ici 2025. Une autre partie du complexe, la centrale IEM d’une puissance de 377 MW, sera convertie au gaz naturel d’ici juillet 2026.