Alors que près d’une personne sur quatre au niveau international estime que faire son coming out en entreprise est un avantage, moins d’une personne sur dix partage cet avis en France (source : Boston Consulting Group, BSC 2021). Plus d’un tiers (36 %) des LGBTQ+ français considèrent même que cela pourrait nuire à leur progression de carrière. A l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie, qui se déroule le 17 mai, il est utile de rappeler que, pour favoriser l’inclusion des LGBT+ et plus largement de toutes et tous, les entreprises ont un rôle essentiel à jouer.
Inclusion des LGBT+ : de grandes disparités territoriales
Pour rappel, le sigle LGBT+ a vocation à désigner les personnes dont la sexualité n’est pas exclusivement hétérosexuelle : il inclut les lesbiennes (L), gays (G), bisexuels (B) et trans (T), le ‘+’ évoquant les nouvelles identités
Comme nous l’apprend également l’étude du BSC, la perception de la communauté LGBTQ+ varie très fortement d’un pays à l’autre, en raison de cultures et d’histoires très différentes. A la question « Un coming out au bureau peut-il être perçu comme une source d’inégalités professionnelles ? », seules 9 % des personnes interrogées aux Etats-Unis répondent oui, contre 31 % en Chine ou, 40 % au Mexique. S’il est difficile d’apporter une réponse globale à cette problématique, du fait des disparités socioculturelles d’un pays à l’autre, il est tout de même possible d’agir, notamment du côté des entreprises.
« Nous décentralisons nos actions en adaptant notre raison d’être et nos ambitions aux réalités locales. C’est important car d’une partie du monde à l’autre, les revendications ne sont pas les mêmes. Mais nous sommes activement soutenus par les RH Groupe et locaux. »
Alicia Gallard, membre de la communauté « Friends by ENGIE
Chez ENGIE, des mesures concrètes en faveur de l’inclusion
Un principe fondamental anime les actions du Groupe : aucun collaborateur ne peut être discriminé du fait de son orientation sexuelle, de son identité de genre, de sa religion… Cette approche a même été gravée dans le marbre lors de la signature, début 2022, du nouvel accord social international du Groupe : il prévoit une lutte active contre toute forme de discrimination, dans tous les pays où est présent ENGIE.
Ce principe se traduit concrètement par de nombreuses initiatives prises, notamment en direction des personnes LGBT+ mais pas seulement, pour créer un environnement de travail inclusif. Par exemple, ENGIE a signé dès 2017 la Charte d’Engagement LGBT+ de l’association de référence L’Autre Cercle et est partenaire depuis 2020 du think tank Têtu Connect. Ça bouge aussi à l’interne grâce à l’action du réseau Diversité et du collectif LGBT+ Friends by ENGIE animés par des collaborateurs pour faire avancer l’inclusion et la qualité de vie au travail pour tous. Le Groupe a par ailleurs mis en place un dispositif d’alerte permettant de signaler tout comportement portant atteinte à l’intégrité des personnes et propose un service de conseil juridique, Allodiscrim. De quoi faire avancer les mentalités et assurer des conditions de travail épanouissantes à l’ensemble des collaborateurs.