ENGIE poursuit une stratégie de décarbonation ambitieuse avec l’objectif d’atteindre la neutralité carbone sur ses trois scopes d’ici 2045, donc avec cinq ans d’avance sur les préconisations du GIEC. En 2022, le Groupe a émis 174 millions de tonnes équivalent CO2 en incluant tous les gaz à effet de serre. Un chiffre en baisse de 33 % depuis 2017 (260 millions de tonnes).
La feuille de route d’ENGIE exige de réduire l’intégralité de ses émissions d’au moins 90 % entre 2017 et 2045 pour n’avoir à neutraliser que les 10 % restants.
Une trajectoire 2030 « Bien en dessous de 2 °C » avec 4 objectifs
Le Groupe a effectué un travail approfondi de fixation et de publication de ses objectifs de décarbonation. Ceci nous a permis d’obtenir en février la certification « bien en dessous de 2 °C » de @SBTi, un référentiel de décarbonation à fondement scientifique.
Aujourd’hui, 99 % de notre bilan carbone est couvert par une ambition de décarbonation pour 2030 avec 4 objectifs principaux qui consistent à réduire :
- de 59 % nos émissions sur la production d’énergie (scopes 1 et 3) ;
- de 34 % nos émissions issues des ventes de gaz (scope 3) ;
- de 66 % l’intensité carbone de notre production d’énergie (scope 1) et de notre consommation d’énergie (scope 2) ;
- et de 56 % l’intensité carbone des ventes d’énergie (scopes 1 et 3).
Une feuille de route planifiée
Pour réaliser sa feuille de route, ENGIE s’appuie sur plusieurs leviers opérationnels.
- D’abord, la sortie totale du charbon à très court terme, soit en 2025 en Europe continentale et en 2027 dans le reste du monde.
- Ensuite, l’accélération dans les énergies renouvelables (solaire, éolien terrestre et en mer) avec un objectif de 58 % de son mix énergétique en 2030. Leur capacité de production augmentera de 50 GW d’ici 2025 pour atteindre 80 GW d’ici 2030.
- En parallèle, pour apporter de la flexibilité à notre mix énergétique et soutenir la production renouvelable du Groupe : 10 GW de capacités de stockage de batteries seront installés d’ici 2030, principalement en Europe et aux États-Unis.
- Enfin, une montée en puissance dans les gaz verts.
- Nous avons réévalué notre ambition dans le biométhane : notre objectif est d’atteindre 10 TWh/an de capacités de production en Europe d’ici 2030, et 50 TWh/an de capacité d’injection de biométhane sur les réseaux ENGIE.
- Concernant l’hydrogène vert, il s’agit d’un élément clé pour les secteurs difficiles à décarboner et pour lesquels l’électricité n’est pas une option. ENGIE vise une capacité de production par électrolyse de 4 GW en 2030. En parallèle, 700 km de réseau de transport et 1 TWh de capacité de stockage dédié seront développés.
Le Groupe sera également en mesure de gérer 30 TWh/an d’hydrogène décarboné et plus de 100 stations d’avitaillement de véhicules hydrogène.
D’ici trois ans, des investissements de croissance de près de 25 milliards d’euros
Pour rendre possible cette trajectoire, ENGIE a prévu d’investir entre 22 et 25 milliards d’euros dans les trois ans qui viennent (2023-2025), dont 75 % sont alignés sur la taxonomie européenne, nomenclature qui permet de qualifier une activité économique durable.
Ces investissements de croissance de court terme seront concentrés sur les zones prioritaires du groupe. Ils porteront à 70 % sur les énergies renouvelables et les solutions énergétiques, et à 10 % sur le développement des batteries et des gaz verts.
Aider nos clients et nos fournisseurs à se décarboner
La responsabilité d’ENGIE est aussi d’accompagner ses clients et ses fournisseurs vers la décarbonation.
Le groupe a développé, pour ses clients, un référentiel « d’émissions évitées » qui quantifie la baisse de leur bilan carbone grâce à nos produits et à nos solutions de décarbonation. Notre objectif, à horizon 2030, est de permettre à chacun de nos clients d’éviter chaque année 45 millions de tonnes de CO2. En 2022, nous avons ainsi atteint 28 millions de tonnes d’émissions évitées.
S’agissant de nos fournisseurs, notre objectif 2030 est que 100 % de nos 250 meilleurs fournisseurs (hors achat d’énergie) soient alignés ou certifiés SBTi (contre 23 % aujourd’hui). Conscients de la complexité de ces démarches de décarbonation et de certification, nous lançons un partenariat avec l’ADEME et bpifrance pour aider nos fournisseurs PME à effectuer leur premier bilan carbone ou à formaliser leur plan de transition.