1 | L’effet récif : l’immersion d’une structure en mer attire une communauté d’espèces marines de zone rocheuse (moules, anémones, oursins, crabes, poissons…), ainsi que leurs prédateurs. L’écosystème ainsi influencé accueille une plus grande biodiversité. |
2 | L’effet de réserve pour les poissons : la réduction, voire l'inexistence de la pêche aux abords des parcs éoliens engendre un phénomène de préservation des espèces. L’effet débordement qui en résulte se caractérise alors par une plus grande concentration d’espèces marines et de prédateurs (oiseaux, mammifères marins, poissons).
L’augmentation de la biomasse et la biodiversité marine ont un impact positif sur les fonds marins. |
3
| L’impact sur l’avifaune marine : les oiseaux migrateurs sont les plus exposés aux risques de collision, en comparaison aux oiseaux sédentaires qui s’habituent aux installations. Toutefois, l’impact se révèle relativement faible en raison du comportement d’évitement qu’ils adoptent autour de la zone. |
4
| L’impact sur les mammifères marins : pour l’éolien posé, le bruit important en phase de construction des fondations fait fuir les mammifères. L’installation provisoire de murs de bulles atténue cette perturbation. |
5
| Les vibrations, le bruit et les ondes électromagnétiques : ces perturbations qui émanent des câbles ont un impact faible voire inexistant sur les espèces marines. |
L’engagement d’ENGIE pour la biodiversité
Études et suivi des fonds marins, surveillance aérienne et suivi GPS font partie des mesures de pointe mises en place par ENGIE pour maîtriser les risques liés aux éoliennes en mer. Le Groupe a signé la charte Sustainable Ocean Principles de l’ONU, qui engage les acteurs économiques dans la protection des mers et océans. Nous appliquons également le principe « éviter, réduire, compenser » qui est au cœur de nos engagements Act4nature, depuis 2018 : nous évaluons les impacts potentiels de nos activités, pour tout d’abord les éviter, puis les réduire, voire les compenser, en dernier recours s'il reste des impacts résiduels.
Les études réalisées dans ce cadre contribuent à faire progresser les connaissances sur les écosystèmes et les espèces (voir vidéo ci-dessous).
Pour en savoir plus sur cette expérimentation, voir la vidéo :