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Ouverture : l’accélération de la prise de conscience
Après un discours d’ouverture d’Angel Gurria, Secrétaire Général de l’OCDE, lors du panel « construire une économie sobre et résiliente », entourée de José Manuel Entrecanales,PDG d’Acciona, Lara J. Warner, directrice des risques et membre du Comité exécutif du Crédit Suisse, et Philippe Mareine, Responsable du Digital, de la Transformation et du RSE chez ATOS, Gwenaëlle Avice-Huet, Directrice Générale Adjointe d’ENGIE a relevé que la pandémie a accéléré la prise de conscience des clients et partenaires d’ENGIE sur la nécessité d’atteindre la neutralité carbone dans les prochaines années, confortant la direction prise par le Groupe en ce sens.
“Le Grand Moment” avec Jean-Pierre Clamadieu : “Relance verte : le temps de l’action”
Durant 60 mn, le grand moment a proposé une émission Live enregistrée depuis un studio ENGIE. Dans une première partie, interrogé par Géraldine Amiel, chef du Bureau Bloomberg Paris, Jean-Pierre Clamadieu, Président du Conseil d’Administration d’ENGIE, a partagé les deux axes clés à suivre selon lui pour atteindre la neutralité carbone à terme : mieux et moins consommer d’énergie.
MIEUX, signifie investir massivement dans les énergies renouvelables, MOINS signifie réduire la consommation d’énergie, en optimiser l’usage. Il a, à cette occasion, rappelé que cette vision, ENGIE la poursuit depuis plusieurs années et accompagne ses clients et partenaires en ce sens.
« Nos clients nous demandent souvent : peut-on atteindre la neutralité carbone ?
Nous leur répondons OUI ! et dans la plupart des cas, de façon compétitive »
Jean-Pierre Clamadieu, Président du Conseil d’Administration d’ENGIE
Les opportunités à saisir
Dans une seconde partie, des leaders économiques et des chefs d’entreprises d’Outre-Atlantique étaient invités à partager leur regard sur les opportunités d’une relance verte dans le monde. Pour Glenn Hutchins, co-président de la Brookings Institution, l’ampleur de la crise économique liée au COVID-19 est comparable à celle à l’issue de la Seconde Guerre Mondiale.
« Comme après la Seconde Guerre Mondiale, les conséquences de la crise du COVID peuvent donner quelque chose de très constructif »
Glenn Hutchins, co-président de la Brookings Institution
Les investissements massifs réalisés après-guerre dans la recherche et l’innovation ont généré croissance économique et création d’emplois, ce que la relance verte est à même de faire aujourd’hui selon lui : dans les infrastructures énergétiques, les bâtiments, l’eau, les transports… Joe Biden a ainsi proposé dans sa campagne électorale un plan d’investissement aux Etats-Unis de 1700 Mds de dollars sur 10 ans à destination de l’économie verte qui devrait servir la relance, a-t-il souhaité.
L’emploi de demain, un enjeu de l’économie verte
En réponse à Glenn Hutchins, Jean Pierre Clamadieu a ajouté que la relance verte est aussi l’occasion de former des jeunes et des salariés à des compétences d’avenir, comme la rénovation énergétique des bâtiments, par exemple – servant l’ambition d’une réduction de la consommation d’énergie - au travers de l’apprentissage notamment.
Ne pas perdre de temps pour réussir la transition énergétique, un enjeu commun
Afsaneh Beschloss, fondatrice et dirigeante de RockCreek, société d’investissement et économiste, a voulu mettre l’accent sur le danger de l’attentisme : « retarder l’action sur le climat aujourd’hui nous exposerait dans le futur à ralentir notre croissance et augmente encore les risques d’impact climatique sur la pollution de l’air et les enjeux de santé. Plus longtemps nous mettons à le faire, plus le coût du changement climatique va augmenter. »
Interpellé au sujet de la coopération entre les Etats-Unis, l’Europe et la Chine par Afsaneh Beschloss, Jean-Pierre Clamadieu a souligné que la récente annonce de la Chine de vouloir atteindre la neutralité carbone en 2060 - même s’il est moins ambitieux que l’objectif européen - est le signal fort qu’un dialogue et des actions vont pouvoir se mettre en place.
Jour 2 : Ouverture avec Bruno Lemaire
Le Ministre français de l’Économie et des Finances, Bruno Lemaire faisait l’ouverture de la seconde journée. Il est revenu sur sa feuille de route de relance :
Les investissements porteront sur la rénovation des bâtiments publics, la relocalisation de productions industrielles et les nouvelles technologies qui en découleront, le stockage et la production d’hydrogène vert, avec l’implantation d’unités de grande capacité dans les trois années à venir.
Saluant l’annonce par Joe Biden de vouloir rejoindre l’accord de Paris, il a réaffirmé l’importance d’une relation forte entre Europe et États-Unis pour répondre collectivement aux enjeux actuels.
« Nous pouvons protéger notre économie et lancer un plan de relance en même temps.
Nous devons agir maintenant »
Bruno Lemaire, Ministre français de l'Économie et des Finances
Penser un mix énergétique global
En compagnie de Benoît Potier, PDG d’Air Liquide et de Jose Luis Manzano, Président d’Integra Capital, Didier Holleaux, Directeur Général Adjoint d’ENGIE a expliqué lors du panel intitulé "Assurer la résilience dans un mix énergétique d’énergies renouvelables” qu’il est à ce sujet nécessaire d’avoir une vision à court, moyen et long terme. Il a insisté sur la réduction de la consommation, un équilibre entre les différentes sources d’énergies, les rendant fiables grâce à une production, un stockage et un transport pensés globalement.
« Il faut développer le biogaz : stockable et transportable dans les réseaux existants, il peut produire de la chaleur où et quand vous en avez besoin »
Didier Holleaux, Directeur Général Adjoint d’ENGIE
La raison d’être de l’entreprise : un cap dans les turbulences
Au terme de ces deux journées, dans un panel dédié au projet d’entreprise, Claire Waysand, Directrice Générale par intérim d’ENGIE, a conclu sur la responsabilité de chaque acteur dans la transition énergétique et notamment la responsabilité d’action des grandes entreprises en tant que leaders du changement sociétal.
« La pression que nous mettent chaque jour nos clients, nos collaborateurs et nos investisseurs est essentielle pour avancer dans la bonne direction »
Claire Waysand, Directrice Générale par intérim d'ENGIE