RELANCE VERTE

La finance verte au service d’une relance économique durable

Par ENGIE - 24 juin 2020 - 10:00

A l’heure de la relance économique post-confinement, ENGIE réaffirme son engagement en faveur d’une transition vers la neutralité carbone. La finance durable, aussi appelée, finance verte, est l’un des leviers majeurs sur lequel le Groupe s’appuie pour assurer le financement et le développement de ses activités dans cette voie durable.

 

Qu’appelle-t-on finance durable ?

La finance durable ou finance verte désigne à la fois l’allocation des ressources de la finance vers des projets à impact social et environnemental positif et les outils pour accélérer leur mise en œuvre. Chez ENGIE, la finance durable est un outil de financement de projets d’efficacité énergétique, de renouvelables, de stockage, d’infrastructures électriques et de mobilité verte. Ces projets contribuent à réduire les émissions de CO2. Le concept de finance durable permet également d’articuler les différentes actions du Groupe pour maximiser son impact positif : fiscalité responsable, objectifs ambitieux en terme de Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE), investissements auprès d’entreprises œuvrant au service des Objectifs de Développement Durable de l’ONU…

 

Les green bonds, outils de la finance durable pour la transition énergétique

ENGIE est aujourd’hui le premier émetteur corporate d’obligations vertes, ce qui représente un montant total de plus de 11 milliards d’euros émis depuis 2014. Aussi appelées green bonds, elles sont des outils financiers permettant de financer le développement de projets énergétiques renouvelables ou liés à l’efficacité énergétique. ENGIE les émet sur un marché obligataire, que des acteurs financiers achètent contre un revenu fixe et garanti sur une période donnée.

 

En 2020, plus d’un tiers des obligations émises par le groupe sont vertes. Ces outils participent à la transformation d’ENGIE vers les actifs décarbonés et les services énergétiques. Le Groupe publie un reporting d’impact à chaque fois qu’un green bond est alloué. Ce reporting permet de calculer les émissions de CO2 qui ont été évitées ou réduites. Ainsi, les principaux projets financés par l’émission de Green Bond de janvier 2019 devraient contribuer à éviter l’émission de 3,43 millions de tonnes de CO2eq par an au minimum.

 

Les projets susceptibles d’être financés par des green bonds sont soumis au respect de critères éthiques, sociaux, environnementaux selon un référentiel établi par l’agence de notation extra-financière Vigéo Eiris.

 

La fiscalité responsable, moteur d’une finance durable

Pour ENGIE, l’impact carbone est désormais l’un des critères éliminatoires des décisions d’investissements. Judith Hartmann, directrice générale adjointe et directrice financière du groupe ENGIE, l’explique : « La tendance majeure est l’intégration croissante des critères RSE et du prix interne du CO2 dans nos décisions d’investissement au même titre que les critères financiers. » Concrètement, appliquer un prix interne du carbone, c’est vérifier si les investissements seraient toujours rentables après l’application d’un tarif du carbone par la législation.

La Finance verte au service de la neutralité carbone

Signe de son rôle moteur pour le développement de la finance durable, ENGIE fait partie du bureau de Finance For Tomorrow de Paris Europlace, association qui réunit des entreprises et acteurs publics français pour accélérer l’engagement pour la finance verte et renforcer les synergies.

 

En juin, ENGIE a également intégré le groupe d’entreprises soutenant les principes de fiscalité responsable de B Team. Cette initiative, lancée en 2018 à l’ONU par des investisseurs et des représentants d’institutions internationales, vise à œuvrer pour la mise en place d’un régime mondial plus équitable en matière de fiscalité. Pour ENGIE, il s’agit de payer sa juste part d’impôts dans les pays dans lequel le Groupe est implanté.

 

« Notre ambition est de compter parmi les pionniers de la coopération entre les entreprises et les autorités fiscales pour concevoir un environnement fiscal durable. Une application équitable du droit fiscal et une coopération constructive avec les autorités fiscales sont pleinement conformes à la Raison d’être d’ENGIE », a déclaré Judith Hartmann.

 

Guidé par sa raison d’être « agir pour accélérer la transition vers une économie neutre en carbone », ENGIE poursuit la mise en œuvre de sa stratégie pour devenir le leader de la transition énergétique.

 

Les objectifs RSE, nouvelles boussoles de la finance durable

Cette raison d’être devient une raison d’agir qui se décline notamment dans les 19 nouveaux objectifs concrets de Responsabilité Sociale et Environnementale établis à horizon 2021 et 2030. Ces objectifs, alignés sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’ONU permettent de piloter au plus près la performance financière et RSE du Groupe.

 

Selon Anne Chassagnette, directrice RSE du Groupe : « Soutenu par l’implication grandissante de ses consommateurs et parties prenantes, et également par les recommandations des acteurs financiers et de la Task force on Climate-related Financial Disclosures (TCFD), le Groupe est aujourd’hui en bonne voie pour concilier performance financière et RSE. »

 

Le Groupe a également créé le fonds d’investissement ENGIE Rassembleurs d’Energies depuis 2014, afin de soutenir les entrepreneurs sociaux agissant pour les 17 ODD des Nations-Unies. A fin 2019, cela représente un investissement de 34 millions d’euros dans des entreprises à visée sociale et environnementale. A l’échelle mondiale, 8,9 millions de personnes ont bénéficié des programmes d’accès à l’énergie durable du Groupe.

 

Judith Hartmann, « Notre ambition responsable suppose une politique fiscale responsable »