CARRIÈRE

Les jeunes, acteurs impliqués du monde de demain

Par ENGIE - 05 avril 2022 - 10:57

La nouvelle génération a la volonté d’agir... Solidaire et engagée, une grande part de la jeunesse s'implique dès aujourd'hui sur des thématiques fortes et est de toutes les mobilisations collectives. Climat, féminisme, racisme, cause animale, défense des migrants... la jeunesse n'attend pas qu'on lui apprenne à devenir une génération citoyenne mais prend les devants et fait entendre sa voix. Pour accompagner et valoriser ses engagements, leur donner les clés pour porter leur projet et pour agir face aux enjeux de demain, de nombreux dispositifs existent afin de construire, avec eux et pour eux, un futur choisi.

 

Aujourd'hui, le rôle de la jeunesse dans la création d’une société plus durable n'est plus à questionner : aux quatre coins du globe, elle s'investit, soumet recommandations, solutions et cherche à faire bouger les lignes. Selon l'étude 2021 'Les chiffres clés de la jeunesse'* de l'Injep (Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire), en France, 40 % des 18-30 ans donnent une partie de leur temps bénévolement au sein d'une association ou d'une autre organisation comme un parti politique ou un syndicat. Ils sont 47 % à avoir, en 2020, signé une pétition ou défendu une cause sur un réseau social et 19 % à avoir participé à une grève ou à une manifestation. Certes, leur engagement se traduit de moins en moins par l'acte civique du vote : selon la même étude, 20,2 % des 18-24 ans n'ont voté à aucun tour des élections présidentielles et législatives de 2017. Cette chute de confiance envers les politiques n'empêche nullement l'action civique : l'étude 'Le regard des jeunes Français sur les enjeux sociaux'**, menée par l'IFOP, indique que 41 % des sondés âgés de 18 à 24 ans estiment que l’acteur principal des enjeux sociaux est le citoyen, devant les pouvoirs publics (34 %). Pour les personnes ayant répondu, le meilleur moyen d'agir est de donner du temps (80 %), de créer une association (80 %) et de mobiliser autour de soi (79 %). Côté thématiques, ce sont celles liées à l'environnement et à l'égalité des genres qui sont jugées les plus importantes par les jeunes.

 

Les sensibiliser dès le plus jeune âge 

Pour favoriser cet engagement, éducation et sensibilisation jouent bien évidemment un rôle fondamental. Dans ce cadre, l’Éducation Nationale n'est pas la seule partie prenante, loin de là : d'autres acteurs interviennent, comme bien sûr le cercle familial, le monde associatif... et celui de l'entreprise. Ainsi chez ENGIE, une démarche affirmée vise à donner des clés et des repères aux plus jeunes pour les aider à appréhender le monde et à se forger leur propre opinion. Le Groupe les encourage à s'impliquer dans les questions environnementales tout en s'amusant, en leur demandant de réfléchir aux solutions actuelles et futures, et en cherchant à développer leur esprit d'initiative, leur ouverture sur le monde et leur créativité. Le programme 'J'apprends l'énergie' illustre cette volonté : conventionné par l’Éducation Nationale, il existe depuis près de dix ans et s'adresse aux élèves allant de l'école primaire au lycée. Comme l'explique Cécile Barbier, directrice du programme chez ENGIE, « il vise à apporter au public des informations fiables et à jour dans un contexte très évolutif et à donner aux jeunes des clés de compréhension pour les aider à se mobiliser. » Plusieurs centaines d'ambassadeurs du Groupe animent chaque année plus de 150 interventions, proposant des contenus pédagogiques innovants et ludiques adaptés au niveau des élèves : serious game et escape game, schémas interactifs, jeux... un programme complet pour évoquer les questions liées à l'énergie et au climat. « Notre public a en général une appétence réelle pour ces sujets » complète Cécile Barbier. « Les jeunes posent des questions, suggèrent des idées, multiplient les interactions avec nos intervenants... cela montre leur intérêt et est très encourageant pour notre futur commun ! ».

 

Les inviter à s'exprimer et partager leur perception du monde

Les enfants sont les moins responsables des changements climatiques et pourtant ce sont les premiers à en pâtir. Dans le cadre d’un ENGIE People Lab et en association la startup Edtech Plume a lancé en Auvergne Rhône-Alpes un concours d’écriture pour les enfants de 8-12 ans sur le thème de la qualité de l’air. « Nous avons reçu au total plus de 600 contributions » se souvient Anne Archambault, déléguée territoriale ENGIE, en charge de la RSE. « Cela allait largement au-delà de nos attentes, preuve que le sujet touche de près les jeunes générations. Les sensibiliser est un enjeu majeur pour le futur et ce type de concours est un excellent moyen d'y parvenir. Nous avons été bluffés par leur créativité et par leurs belles idées ! » En parallèle, ENGIE poursuit sa démarche éducative en travaillant étroitement avec le rectorat et les campus des métiers de l'énergie de Grenoble. L'objectif ? Participer à la définition des programmes pédagogiques pour qu'ils collent au plus près à l'évolution et aux enjeux de la transition énergétique.

 

Développer l'initiative et le goût de l'entreprenariat

Devenir des citoyens ancrés dans le monde de demain, c’est pouvoir passer de l’idée au projet concret et aussi se confronter aux problématiques bien réelles de sa mise en place. C'est le cas du concours Science Factor, qui insuffle l’esprit d’entreprendre chez les adolescents âgés de 11 à 18 ans, en les aidant à développer leur idée, à la concrétiser et leur faire bénéficier de conseils avisés d’experts pluridisciplinaires. Lionel Nadau, expert du stockage de l'énergie chez ENGIE, a accompagné l’équipe ‘PLEM' lauréate du Prix Energie ENGIE en 2020. « Ils développent un très beau concept, une thermo-pile capable de produire de l'électricité à partir d'une source de chaleur » explique t-il. « Ils ne comptaient pas leur temps et travaillent sur leur projet en plus de leurs études. Leur passion m'impressionne, ils sont très curieux, avides d'apprendre et avancent très bien à tel point que leur innovation pourrait tout à fait devenir à terme une réalité industrielle. » 

 

Dans le même esprit, le programme Change Mak'Her, qui s’adresse uniquement aux filles. Aujourd’hui encore sous-représentées dans les filières technologiques, ce programme vise à encourager les jeunes filles à se projeter sur les métiers, liés au numérique et à la technologie. Community manager au sein d’ENGIE, Virginie Abel est la marraine du programme 2021 :  « J'ai eu le plaisir d'être aux côtés de jeunes filles passionnées qui portaient des projets liés au développement durable, à la lutte contre les inégalités de genre ou à la promotion de l'inclusion » se souvient t-elle. « Très informée grâce aux réseaux sociaux et à internet, cette jeune génération fait plaisir à voir dans la manière dont elle s'empare de sujets cruciaux pour l'avenir et s'investit dans la vie de la cité. Les filles que j'ai suivies, collégiennes pour l'essentiel, sont à la fois vigilantes et concernées et ont conscience qu'elles ont un rôle à jouer. Ludique et pratique, ce programme leur permet en prime de découvrir l'entreprise, ce qui leur fera gagner du temps quand elles intégreront le monde du travail. C'est une vraie bouffée d'air frais de les voir s'impliquer et progresser ! »

 

Véritables acteurs du changement, les jeunes démontrent leur volonté de contribuer activement à la construction d’un monde nouveau, d’un monde meilleur. Ces dispositifs montrent également que ces jeunes vivent leur engagement comme un plaisir, un plaisir à partager. Nous ne le dirons jamais assez, la place des jeunes au sein de la société est essentielle. Afin qu’ils puissent construire sereinement le monde de demain, il est nécessaire de leur laisser dès aujourd’hui la place de tenter, d’expérimenter, de créer. C’est pourquoi, ENGIE continuera de soutenir et d’essaimer ces initiatives positives.

 

* étude publiée en mars 2021 à partir de données des services statistiques ministériels, de l’INSEE et des organismes publics producteurs de données sur la jeunesse 
** Enquête IFOP « Le regard des jeunes Français sur les enjeux sociaux » menée auprès d’un échantillon de 1000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 à 34 ans du 15 au 20 janvier 2021