Vraie tendance de fond, l'intrapreneuriat permet aux salariés de donner vie à un projet innovant qui leur tient à cœur et de le développer au sein de leur entreprise. Et ça marche ! Les réussites sont en effet nombreuses et de plus en plus de sociétés ont compris que permettre à leurs collaborateurs de créer est l'une des clés de leur épanouissement et représente des opportunités de business. Alors, pourquoi pas vous ?
Un concept qui séduit...
Ces dernières années, l'intrapreneuriat connaît un véritable boom en France. Des sociétés toujours plus nombreuses font la part belle à l'open innovation et mettent tout en œuvre pour aider leurs collaborateurs à révéler leurs talents, à l'image, de la BNP, de Danone... C'est bien sûr le cas chez ENGIE, où, comme l'explique la directrice des projets innovation Florence Cariou, « cela fait plus de 35 ans que l'on donne la parole aux innovateurs internes via notamment les Trophées de l'Innovation. Nous avons même créé en 2014 une cellule d'incubation dédiée, la ENGIE New Business Factory, et investissons du temps et de l'argent sur les projets à haut potentiel industriel. »
Dans les grands groupes de l'Hexagone, le nombre de programmes dédiés à l'innovation – labs, accélérateurs, concours... – a tout simplement été multiplié par cinq depuis 2015 ! Il faut dire que le concept a de quoi séduire, pour au moins deux raisons. D'abord, l'intrapreneuriat permet à une entreprise, grâce à l'initiative d'un salarié, d'identifier de nouvelles opportunités de marché et des leviers de croissance, tout en développant à l'interne une culture de l'innovation. Surtout, ce phénomène répond à une vraie attente des collaborateurs d'aujourd'hui : les « millenials » notamment et un grand nombre de salariés en général sont en effet en recherche d'autonomie, doublée d''une volonté de « travailler utile », d'une quête de sens. Ce n'est donc pas un hasard si nombre de projets liés à l'intrapreneuriat ont une vocation sociale ou environnementale !
… et qui marche !
Chez ENGIE, la ligne de conduite est d'ailleurs de valoriser ce type de projets. « Nous avons résolument choisi de miser sur l'intrapreneurariat à impact et soutenons activement les projets qui agissent positivement sur la planète, dans une démarche ouverte et participative, témoigne ainsi Valérie Gaudart, directrice du pôle Culture et Communauté. Nous travaillons ainsi avec d'autres entreprises qui partagent nos valeurs, comme BNP et Danone avec qui nous avons créé la coalition « Intrapreneur for good », qui forme et inspire les intrapreneurs.»
Et cette approche porte ses fruits, les idées innovantes imaginées par des intrapreneneurs puis incubées et développées dans le Groupe se transformant régulièrement en nouvelles activités ou business porteurs. Par exemple, la plateforme d'économie collaborative Beewe, créée par Sophie Guignard, est aujourd'hui une réalité. Elle permet de mettre en commun les pièces détachées pour l'ensemble des entités du Groupe, dans une logique d'économie circulaire et avec un impact positif sur l'environnement. De même, le principe innovant de végétalisation des infrastructures dans les villes conçu par Hélène Verbockhaven est désormais proposé aux clients d'ENGIE.
Aucun doute l'intrapreneuriat a de beaux jours devant lui, entreprises et salariés ayant compris son intérêt et son potentiel. Alors... à vous de jouer !