En 2023, les activités de l’OSI porteront prioritairement sur deux dossiers :
- La pluriactivité et le phénomène des « slasheurs »
- Le réenchantement du travail et des lieux d’activités professionnel, dans les organisations hybrides.
Par ENGIE - 15 juin 2022 - 10:10
L’Observatoire Social International est un laboratoire d’initiatives et d’innovation sociale, créé en 2000 par plusieurs partenaires réunis autour du groupe ENGIE, dans le cadre du Pacte Mondial de l’ONU.
En 2023, les activités de l’OSI porteront prioritairement sur deux dossiers :
L’Observatoire Social International est un laboratoire d’initiatives et d’innovation sociale, créé en 2000 par plusieurs partenaires réunis autour du groupe ENGIE, dans le cadre du Pacte Mondial de l’ONU.
Il œuvre pour une meilleure prise en compte des exigences sociales dans le processus de mondialisation. Attaché à renforcer la dimension sociale du développement durable, il contribue à l’exercice de la responsabilité sociale d’entreprise. Son approche est résolument internationale, partenariale et prospective, dans le respect des diversités culturelles. Présent, en Europe, au Maroc, en Côte d’Ivoire, au Chili, au Brésil et en Chine, l’OSI réunit des entreprises, des organisations syndicales et professionnelles, des universités et de nombreux partenaires institutionnels comme l’OIT. A Paris, il anime des travaux sur le bien-être au travail, sur les pratiques du management à l’ère numérique, sur les politiques de capital humain et sur la responsabilité sociale des entreprises.
Fin 1998, SUEZ signe avec l’ensemble des partenaires sociaux de son Instance Européenne de Dialogue une Charte Sociale Internationale qui énonce l’ensemble des valeurs et droits fondamentaux qui dictent sa politique de ressources humaines dans le monde.
C’est dans ce contexte que Dominique Fortin, alors DRH du Groupe, et Jean Kaspar, Conseiller en stratégies sociales et ancien Secrétaire Général de la CFDT, ont l’idée de constituer un petit groupe de réflexion informel sur les « exigences sociales de la mondialisation » auquel sont associés des DRH et plusieurs syndicalistes, experts et universitaires internationaux.
Avec l’appui de Suez, un premier symposium se tient à Rome en janvier 2000 sur ce thème. Il réunit près de 200 acteurs internationaux venant des entreprises, des syndicats, des associations, des universités et du monde politique. Parmi ceux-ci :
La pertinence des réflexions engagées à Rome, la richesse des débats amènent Gérard Mestrallet, Président de Suez, à proposer la création d’une association autonome ouverte à toutes les parties prenantes et écoles de pensée.
L’OSI voit le jour en décembre 2000 et regroupe une centaine de partenaires dans le monde.
L’Observatoire Social International est né sur la base de deux grandes intuitions.
La première intuition était de considérer que, s’il voulait être perçu positivement par les populations à travers le monde, le processus de mondialisation ne pouvait pas se limiter aux seules sphères financières et économiques. Les dimensions sociales et culturelles devaient être bien mieux prises en compte, faute de quoi la mondialisation apparaîtrait exclusivement comme un ensemble de risques et non d’opportunités pour la très grande majorité des femmes et des hommes. La mondialisation doit se construire sur les deux pieds : l’économique ET le social.
La deuxième intuition était liée au fait que seules des stratégies de coopérations entre les acteurs (politiques, économiques, sociaux, culturels, associatifs et universitaires) étaient de nature à permettre l’émergence des bonnes réponses aux multiples défis auxquels la mondialisation nous oblige à faire face. Il s’agit là d’un renversement culturel indispensable si nous voulons répondre aux exigences sociales de la mondialisation. Cette dernière nous oblige à sortir de nos schémas de pensée, à créer les conditions permettant de mettre en œuvre des partenariats multiformes.
Le fonctionnement de l’OSI et sa façon de travailler repose sur cette double intuition.
L’Association est née le 6 décembre 2000 à Rome
Elle a pour objet de :
Pour concilier la nécessaire efficacité économique et les exigences de cohésion sociale, le développement des partenariats et le renforcement du dialogue social sont des conditions essentielles ;
L’OSI s’inscrit totalement dans la dynamique de l’Économie Positive parce que l’économie n’est pas une fin en soi. Elle est un moyen permettant de créer des biens ou des services pouvant contribuer au progrès de toute l’humanité, à la préservation de notre environnement, et au bien être matériel, humain, culturel et spirituel des hommes et des femmes qui constituent la richesse la plus précieuse de ce monde que les générations précédentes nous ont laissé en héritage. Une telle vision implique une véritable révolution culturelle de nos modes de pensées, de nos pratiques sociales, économiques et politiques. Cette révolution culturelle nous oblige à sortir des démarches où le court terme l’emporte sur le long terme, où l’efficacité est jugée à la seule aune de la rentabilité financière, où le bonheur d’une existence se limiterait à la possession des seuls biens matériels. Elle implique aussi de refuser l’idée que seule une avant-garde éclairée (intellectuelle, politique, économique ou sociale) aurait la capacité et le droit de dessiner notre avenir. Nous sommes convaincus que l’économie positive porte en elle une part de pari pascalien. Le pari d’une vision positive de l’Humain où si nous le voulons et si nous savons nous en donner les moyens le positif peut l’emporter sur le négatif, l’altruisme sur l’égoïsme, l’intérêt général sur l’intérêt particulier.
Sans couvrir la totalité de notre champ de réflexion et d’actions, je me permets de vous faire part de 4 pistes sur lesquelles notre association travaille et qui contribuent à nos yeux à l’émergence de l’économie positive :
EN BREF
L’observatoire Social International en agissant concrètement autour de ces axes et bien d’autres comme celui de la santé au travail, des formes de management, de la responsabilité sociale des entreprises, veut apporter sa pierre à la construction d’une économie positive. Elle peut faire émerger ce qu’il y a de plus beau dans l’humain: l’altruisme, la générosité, la bienveillance et la fraternité. Nous sommes convaincus que l’économie positive constitue la révolution mobilisatrice dont le monde a besoin pour ce troisième millénaire.
L’OSI réunit aujourd’hui de nombreux membres qui ont rejoint le noyau initial des fondateurs :
Membres actuels :
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A travers les nombreuses initiatives qu’il a engagé depuis sa création, l’OSI fédère un réseau de partenaires actifs.
Activités en Europe :
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Activités en Afrique subsaharienne :
Activités en Chine :
Activités au Maroc :
La pluriactivité et le phénomène des slasheurs :
La pluriactivité et le nombre de "slasheurs" augmentent fortement. Un terme qui désigne les travailleurs qui cumulent plusieurs emplois ou activités complémentaires.
Pour mieux appréhender ce phénomène, l’Observatoire Social International (OSI) et la chaire ESSEC du changement, réalisent une vaste enquête.
Pour y participer, donner votre avis et partager votre expérience, un questionnaire a été mis en ligne.
Les résultats seront présentés au premier trimestre 2023 lors d’un événement présentiel.
Si vous souhaitez y participer, merci de remplir ce formulaire d’inscription.
Pour toutes questions et/ou demande d’informations, contactez-nous par mail.